
Après 6 semaines de travaux, le Conseil des droits de l’homme a clôturé sa 58e session ce 4 avril à Genève. Wallonie-Bruxelles à Genève s’est impliquée dans le suivi de discussions, particulièrement importantes, alors que le multilatéralisme et les institutions internationales sont confrontés à des défis sans précédent. En dépit du contexte, le Conseil a pu examiner plus de 80 rapports tandis que 32 résolutions ont été adoptées. Parmi d’autres décisions, citons :
- La décision de créer un groupe de travail intergouvernemental chargé d’élaborer un projet d’instrument international juridiquement contraignant sur les droits humains des personnes âgées.
- Un texte condamnant les violences, la criminalisation, les attaques, les actes de torture, les disparitions forcées et les meurtres dont sont victimes les défenseurs et défenseuses des droits humains
- Un texte condamnant les attaques commises en ligne contre les femmes et les filles ;
- Une résolution sur le patrimoine culturel y compris le patrimoine numérique ;
- Une résolution intitulée « Lutte contre l’intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l’incitation à la violence et la violence visant certaines personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions ».
Pendant la session, le Conseil a également tenu plusieurs débats notamment sur la réalisation des droits au travail et à la sécurité sociale dans le secteur informel ; l’inclusion numérique des personnes handicapées ; et le trentième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.
Enfin, en écho au contexte actuel, 70 Etats de toutes les régions, dont la Belgique, ont adhéré à une déclaration commune sur l'importance de la coopération multilatérale en matière de droits humains. Cette déclaration visait à réaffirmer leur engagement en faveur des droits humains, du droit international et de la coopération multilatérale.
En marge du Conseil, Wallonie-Bruxelles à Genève a également pris part à la célébration de la Journée internationale de la Trisomie 21 aux côtés de plusieurs Représentations permanentes, associations et militants, afin de sensibiliser les pays à l’inclusion des personnes porteuses d’une trisomie 21 dans nos sociétés.