
Du 7 au 11 juillet se tenaient les annuels Sommet Mondial de la Société de l’Information (SMSI) et Sommet de l’IA pour le bien commun (AI4Good), les plus grands sommets des Nations Unies pour le numérique et l’IA au service du développement organisé par l’UIT. Wallonie-Bruxelles s’y est pleinement engagé aux côtés de nombreux partenaires pour faire avancer la gouvernance du numérique et de l’IA au niveau international.
Pour la 3ème année consécutive, Wallonie-Bruxelles à Genève était partenaire du SMSI et a pu y organier un atelier sur une problématique plus cruciale que jamais : la désinformation et le journalisme à l’heure de l’IA. La discussion a bénéficié de l’expertise du Dr. Matei Mancas (UMons) pour proposer des solutions technologiques, du regard de la Fondation hirondelle sur le soutien aux journalistes dans les pays en crise, et de l’éclairage du Prof. Bruno De Lièvre (UMons) qui a souligné l’importance de l’éducation et de la formation aux médias et au numérique.
Une délégation de chercheurs et chercheuses en IA de Wallonie-Bruxelles membres du TRAIL et du FARI était également présente aux deux sommets. En plus d’une semaine de prises de contact et de mise en réseau à l’international organisée par la Conseillère scientifique et académique de WBI en Suisse, ils ont eu le plaisir de participer à un échange avec la Ministre fédérale pour le numérique et la recherche, Madame Vanessa Matz, également présente pour AI4Good.
En outre, en amont des deux sommets, Wallonie-Bruxelles à Genève a pu participer au premier Forum francophone pour la gouvernance du numérique et de l’IA (FFGNIA) qui s’est déroulé les 5 et 6 juillet. Ce sommet mis sur pied par l’Organisation internationale de la Francophonie a réuni des experts du numérique venant de tout l’espace francophone et auquel Wallonie-Bruxelles à Genève s’est joint activement. La Déléguée générale et l’attachée Wallonie-Bruxelles au numérique ont modéré deux ateliers portant sur des priorités de Wallonie-Bruxelles, l’un sur la diversité culturelle et linguistique, « afin de garantir un écosystème numérique pluriel qui valorise les langues et cultures de l’espace francophone » et l’autre sur la gouvernance des données, « pour renforcer la souveraineté technologique et permettre aux États et aux communautés de maîtriser leur empreinte numérique ». Durant le sommet, l’attachée Wallonie-Bruxelles au numérique a également eu l’occasion de participer à l’atelier de l’OIF organisé durant le SMSI. Elle y a souligné l’importance des synergies entre les différents processus mondiaux pour améliorer l’inclusion dans la société numérique, souligner l’importance d’un espace en ligne véritablement multiculturel et multilingue, et pour rappeler les besoins de régulations pour la gouvernance des données dans le cadre de l’économie numérique.